Mylène Paquette, 35 ans, devait franchir dans la journée la longitude de l’île d’Ouessant, au large du Finistère (pointe extrême de l’ouest de la France), puis être tractée jusqu’au port de Lorient où elle était attendue dans la soirée.
La jeune femme était partie le 6 juillet de Halifax (est du Canada) à bord d’une embarcation insubmersible de 7,31 m, dotée d’un désalinisateur d’eau et propulsée uniquement à la rame et par la force des courants.
Au cours de sa traversée de 2.700 milles nautiques (4.300 km), la rameuse océanique, équipée de moyens de communication satellitaire comme seule forme d’assistance, a chaviré à plusieurs reprises, selon son témoignage relayé sur son site internet.
Mylène Paquette revendique être la troisième femme, après les Françaises Maud Fontenoy en 2003 et Anne Quéméré en 2004, à traverser l’Atlantique nord à la rame en solitaire.
Avant elle, dix rameurs au total, dont aucun ressortissant du continent américain, ont effectué cette traversée d’ouest en est, réputée plus ardue que le tracé méridional de la route des Alizés, effectuée d’est en ouest.