Une procédure judiciaire a été ouverte sous l’autorité du procureur de la République à Marseille, chargé des affaires militaires.
L’accident s’est produit jeudi vers 21H00, lors d’un entraînement organisé conjointement avec la Marine nationale. Quelque 280 militaires participent aux recherches et d’importants moyens nautiques et aériens ont été mobilisés pour retrouver le gendarme.
L’homme, âgé de 28 ans, était à bord d’une embarcation pneumatique lorsqu’il a entrepris, en compagnie d’autres militaires, de monter à bord du « Tonnerre », bâtiment de projection et de commandement, au cours d’un exercice d’abordage de bateau en mer. Le gendarme, qui grimpait à l’aide d’une échelle, est tombé alors que le navire se trouvaient à 11 kilomètres au large de Giens.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont exprimé, dans un communiqué conjoint, « leur profonde tristesse à l’annonce de la disparition en mer d’un gendarme du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale ».
Les deux ministres, qui « veulent témoigner tout leur soutien à la famille du gendarme et à l’ensemble de ses camarades », ont ajouté qu' »une enquête judiciaire et une enquête de commandement déclenchées à (leur) initiative permettront d’éclairer les circonstances de cet événement tragique ».
Depuis la création du GIGN en 1973 et après la restructuration de 2007 qui a rassemblé sous cette unité le GSPR et l’EPIGN, 16 gendarmes sont morts à l’entrainement et deux en opérations.