« Cet engagement à long terme s’inscrit dans la continuité de l’augmentation constante des dotations attribuées à VNF depuis 2017, passées de 170 millions d’euros en 2019, à près de 220 millions d’euros en 2020 et 300 millions en 2021 et 2022 », a commenté l’établissement public dans un communiqué.
VNF, qui gère quelque 6.700 km de fleuves, canaux et rivières canalisées, entend se focaliser sur la rénovation des infrastructures et « l’intégration du numérique dans les modes de travail grâce à la mise en place de la téléconduite et l’automatisation des ouvrages qui permettront une gestion du réseau plus moderne, un service plus réactif et performant et des conditions de travail plus sûres pour les personnels ».
L’établissement basé à Béthune (Pas-de-Calais) veut aussi numériser ses services, « pour renforcer l’attractivité du fluvial auprès des acteurs économiques par rapport aux autres modes de transport ». Son objectif est d’augmenter de moitié d’ici 2030 le volume de fret transporté.
Il va parallèlement développer des partenariats avec les collectivités territoriales, pour les canaux secondaires. Le tourisme fluvial génère 1,4 milliard d’euros de retombées économiques, selon le communiqué.
VNF devra également diversifier ses recettes et développer des ressources propres, par exemple par « la valorisation du domaine public fluvial et des nouvelles énergies ».