Ces frappes ont notamment visé « un site de commande et de contrôle houthi » et des sites de production et de stockage « qui incluent des missiles et des drones », indique le Commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom), sur X, affirmant qu’ils servaient aux attaques contre des navires de guerre américains et bateaux commerciaux dans la région.
Un témoin a rapporté à l’AFP avoir entendu « plusieurs frappes dans différents lieux de la capitale Sanaa ».
Le Centcom a affirmé avoir visé des cibles à Sanaa et sur la côte du Yémen sur des sites contrôlés par les Houthis.
« De plus, la marine américaine et les avions de l’armée de l’air ont détruit un site de radar houthi sur la côte, sept missiles de croisière ainsi que des drones d’attaque au-dessus de la mer Rouge », a détaillé l’armée.
Le porte-parole des Houthis, Mohammed Abdulsalam, a dénoncé « une agression américaine » et « une violation manifeste de la souveraineté d’un Etat indépendant et un soutien flagrant à Israël ».
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, les Houthis lancent des attaques de missiles et de drones contre Israël, en solidarité avec les Palestiniens.
Ces rebelles yéménites s’en prennent également à des bateaux liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni naviguant dans la mer Rouge et le Golfe d’Aden.
Principal allié d’Israël, les Etats-Unis ont déjà mené des frappes contre les Houthis.
Ces frappes surviennent dans un contexte d’escalade des tensions, les Houthis multipliant les attaques ces derniers jours contre Israël, qui a notamment bombardé l’aéroport de Sanaa jeudi.
« Ces frappes font partie de la stratégie déployée par le Centcom pour affaiblir les efforts des Houthis, soutenus par l’Iran, qui menacent les partenaires régionaux ainsi que des navires militaires et commerciaux dans la région », conclut l’armée américaine.