19 novembre 1941 : bataille entre le Sydney et le Kormoran, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le croiseur léger australien Sydney et le croiseur auxiliaire allemand Kormoran se sont affrontés dans l’océan Indien, au large de l’Australie-Occidentale le 19 novembre 1941. Les deux navires se sont gravement endommagés l’un l’autre et le Sydney a disparu avec l’ensemble de ses 645 membres d’équipage. Cela en fait le plus grand navire de l’ensemble des pays alliés perdu avec tout son équipage pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Kormoran a été sabordé par son équipage, dont la plupart des membres ont été sauvés et ont été faits prisonniers de guerre.
Les causes de la bataille et du naufrage du Sydney restent controversées. La perte du Sydney a causé un choc et beaucoup d’incrédulité en Australie car c’était l’un des plus célèbres navires de la Royal Australian Navy (RAN) et il a été coulé par un cargo converti en croiseur. Les seuls témoins oculaires de la bataille ont été les membres de l’équipage du Kormoran mais comme les deux navires se sont écartés après la bataille, les raisons exactes du naufrage du Sydney restent inconnues.
En mars 2008, les épaves du Kormoran et du Sydney ont été retrouvées après de longues recherches. Les deux navires se trouvent à environ 200 kilomètres au large de la Pointe Escarpée, à une profondeur d’environ 2 500 mètres et à environ 12 milles nautiques (22 km) l’un de l’autre
19 novembre 2002 : le navire pétrolier Prestige se brise en deux, provoquant une importante marée noire.
Le , le Prestige, un pétrolier, construit par Hitachi Shipbuilding & Engineering au Japon en 1976, immatriculé à Nassau (Bahamas), en transit entre la Lettonie et Gibraltar, au large du cap Finisterre et près des côtes de Galice au nord-ouest de l’Espagne, lance un appel de détresse. Durant la tempête s’ouvre une brèche de 50 mètres dans son flanc droit dont la cause reste inconnue ; les témoignages des marins font supposer la collision avec un conteneur, un objet flottant ou une vague déferlante. L’équipage est évacué le .
Le , alors que plus de 5 000 tonnes de fioul se sont déjà répandues (polluant ainsi le littoral sur plusieurs dizaines de kilomètres), le gouvernement espagnol fait remorquer le pétrolier loin au large.
Après plusieurs tentatives de remorquage vers le nord-ouest (pour l’éloigner des côtes) puis vers le sud (peut-être pour l’envoyer vers le Portugal), le , le navire se brise en deux à 270 km des côtes de la Galice et coule par 3 500 mètres de fond. Pendant les opérations de remorquage, il a perdu de 5 000 à 10 000 tonnes de fioul lourd (sa cargaison est de 77 000 tonnes de fioul lourd). Le navire ayant de nombreuses fissures, le fioul continue de s’échapper, les estimations parlant de 125 tonnes par jour au bout de 4 semaines.
Une gigantesque marée noire va souiller gravement les côtes de Galice, du Portugal, du Pays basque, des Landes, d’Aquitaine, de Vendée, et du sud de la Bretagne.