L’agence nationale contre la criminalité a déclaré être en train d’enquêter sur ce « possible incident informatique », dont les autorités craignaient qu’il puisse donner lieu à des chantages.
« Les investigations sont en cours, mais il est apparu clairement que moins d’un pour cent des 9.000 comptes du réseau parlementaire ont été affectés », a dit le porte-parole du parlement à Press Association.
« Maintenant qu’elles ont été identifiées, les personnes dont les comptes ont été touchés ont été contactées et des investigations sont en cours pour déterminer si certaines informations ont été perdues », a-t-il ajouté.
Le parlement avait bloqué samedi l’accès depuis l’extérieur à ses comptes e-mail à la suite d’une cyberattaque.
Cette alerte est intervenue alors que des médias britanniques, dont le Times, avaient rapporté que des pirates vendaient des mots de passe pour accéder aux connexions internet de députés.
Une attaque massive avait touché en mai des centaines d’ordinateurs en Grande-Bretagne, dont ceux d’hôpitaux qui avaient été obligés de fermer ou de reporter des interventions chirurgicales.