« Le secrétaire général demande à tous les pays de désigner formellement les marins et personnels associés de la marine marchande comme +travailleurs-clés+ et de s’assurer que les relèves d’équipage se produisent et en sécurité », indique un communiqué de l’ONU.
Se disant préoccupé par la crise humanitaire croissante à laquelle ils font face à cause des restrictions de voyage liées à la pandémie, Antonio Guterres affirme que « des centaines de milliers d’entre eux, sur les deux millions » que compte la profession, « sont bloqués en mer depuis des mois ».
Sans pouvoir quitter les bateaux, ces marins dépassent la présence maximum en mer stipulée dans les conventions internationales et « certains marins y sont depuis 15 mois », précise-t-il.
Le transport par mer représente plus de 80% des échanges commerciaux et il est crucial pour les acheminements de médicaments, de nourriture et de biens critiques dans la lutte contre la pandémie, note Antonio Guterres.