En défenseur de la filière, le ministre a expliqué que la charte qualité « Aquaculture de nos régions » apportait la garantie « d’une aquaculture qualitative et non industrielle », la certitude aussi que « le poisson est nourri à 100% avec du poisson et des végétaux. »
Pour sa part, Marc Lamothe, président du Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture (CIPA) a ajouté que cette charte qualité était soutenue aussi par des ONG environnementales comme WWF, par des associations de consommateurs (UNAF) et par FranceAgrimer.
« Ce qui témoigne de l’engagement de toute une profession en faveur de la durabilité de la production aquacole française et de la garantie de la qualité pour le consommateur », a insisté M. Lamothe.
La Commission européenne a donné son feu vert le 14 février dernier autorisant les farines animales à compter du 1er juin prochain dans l’alimentation des poissons d’élevage.
Suite à cette annonce, le président de la République François Hollande s’est déclaré contre la réintroduction de ces farines à l’occasion de son déplacement au Salon de l’agriculture.