L’orque a été autopsiée mardi matin et, en s’appuyant sur les premiers prélèvements, leur analyse, vu son état, suggère « la présence d’une pathologie préexistante à son entrée dans la Seine », indique le communiqué de la préfecture.
Terminés mardi en début d’après-midi, « ces prélèvements ont été envoyés dans plusieurs laboratoires d’analyse biologique (en Bretagne, à Montpellier, en Belgique), qui procéderont à des analyses qui détermineront les causes de la mort du cétacé », selon le communiqué.
« Dès qu’ils seront connus, les conclusions de l’opération d’autopsie et les résultats de l’analyse seront rendus publics par voie de communiqué de presse et publiés sur le site internet de la préfecture de la Seine-Maritime comme sur ses réseaux sociaux, comme cela a été fait depuis le début de l’évènement », poursuit la préfecture.
Un groupe d’experts chargé du suivi de l’animal avait été créé, et il avait décidé dimanche de l’euthanasier après l’échec des opérations pour la guider vers la mer, notamment au moyen de stimuli sonores sous-marins, rappelle préfecture qui détaille le déroulé de toute l’opération.
« Les échanges ont dès le départ et de manière continue, fait apparaître que toute intervention invasive (accompagnement de l’animal par capture, filet, tractage ou poussée de l’animal) était totalement inenvisageable et susceptible de créer davantage de dommages à cette orque déjà affaiblie », poursuit la préfecture, qui réfute les accusations de « manque de réactivité de l’Etat » proférées notamment par un expert dans les médias.
L’orque, repérée pour la première fois le 16 mai près du Pont de Normandie, entre Honfleur et Le Havre, avait été retrouvée morte lundi matin malgré les multiples efforts pour essayer de lui venir en aide.