Ces attaques ont été réalisées « au nom du commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la Révolution », l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, avait annoncé mardi le département américain du Trésor.
Elles avaient été menées « à l’encontre d’entreprises et entités gouvernementales américaines », selon Washington.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a « fermement rejeté et condamné les allégations sans fondement du gouvernement américain à l’encontre d’individus et d’entreprises iraniens ».
Selon M. Kanani, les Etats-Unis « accusent des personnes et des institutions iraniennes sans aucun fondement » afin de détourner l’attention selon lui, de la « vague de critiques dans le monde contre les politiques de soutien illimité des Etats-Unis aux crimes de guerre et au génocide du régime sioniste (Israël) dans sa guerre contre la bande de Gaza ».
Le commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne, « l’une des organisations gouvernementales iraniennes à l’origine de piratages, travaille par l’intermédiaire d’une série de sociétés écrans pour cibler les Etats-Unis et plusieurs autres pays », détaille le Trésor américain.
Pour le Trésor, le grand public iranien « doit être conscient » que ce commandement « utilise des entreprises privées et leurs employés pour atteindre des objectifs illégaux ».
Jeudi, les Etats-Unis, en coordination avec le Royaume-Uni, avaient été les premiers à renforcer leurs sanctions contre l’Iran après l’attaque du week-end précédent contre Israël, en ciblant « le programme iranien de drones, l’industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles ».
L’attaque lancée par l’Iran faisait suite à une frappe aérienne attribuée par Téhéran à Israël, qui avait tué à Damas sept membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, dont deux généraux.
L’Union européenne a également prévu d’élargir ses sanctions existantes contre l’Iran.