« Une bonne décision, au bon moment », a constaté sur son compte Twitter le chef de la diplomatie lettone, Edgars Rinkevics, à la veille du sommet de l’Otan au Pays de Galles.
« Nous saluons la décision de la France. Elle correspond aux intérêts de la Lituanie », a déclaré à l’AFP le ministre lituanien de la Défense Juozas Olekas.
« Le renforcement de la puissance militaire russe pourrait saper la sécurité de la Lituanie », a-t-il ajouté.
La décision de Paris a aussi été saluée par Washington. En pleine crise ukrainienne, les Etats-Unis ont bataillé au plus haut niveau pendant des mois contre ce contrat de deux bateaux de guerre devant être livrés à Moscou en octobre 2014 puis en 2015.
Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier des deux navires de guerre Mistral à la Russie « ne sont pas à ce jour réunies » compte tenu de l’aggravation de la situation en Ukraine, avait annoncé l’Elysée mercredi. La France a « entendu la pression de la communauté internationale » en pleine crise ukrainienne et a décidé de suspendre « jusqu’en novembre » la livraison de ce premier porte-hélicoptères, selon une source diplomatique française.