Développée avec les ONG SkyTruth et Oceana, cette application a été dévoilée vendredi à Sydney à l’occasion du Congrès mondial des parcs, une réunion décennale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
« La combinaison du nuage informatique (stockage de données sur internet, NDLR) et des mégadonnées permet de concevoir de nouveaux outils pour visualiser, comprendre et le cas échéant inverser les phénomènes » observés, a expliqué Brian Sullivan du programme Google Earth Outreach.
L’outil Google, qui ne fait apparaître que les bateaux de pêche, utilise le SIA (Système d’identification automatique) qui fournit la position des navires naviguant dans le monde entier. Son prototype peut intégrer les données de 3.000 embarcations — sur une flotte mondiale de plus de 1,3 million de navires commerciaux.
« Ce qui se passe en pleine mer est le plus souvent invisible, limitant notre capacité à comprendre les enjeux auxquels font face les océans », a plaidé le président de SkyTruth, John Amos.
Selon la Commission Océan Mondial, un organisme indépendant créé en février 2013, la pêche illégale représente environ un cinquième du tonnage mondial et coûte 23,5 milliards de dollars par an.
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