2011, année la moins chaude depuis 2008 mais avec des événements extrêmes

« 2011 laissera le souvenir d’une année marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes aux Etats-Unis comme dans le reste du monde », relève Kathryn Sullivan, directrice adjointe de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

Ces perturbations météorologiques sont liées à l’apparition du courant froid La Nina dans les eaux équatoriales de surface de l’océan Pacifique, caractérisées par une température anormalement basse.

La Nina affecte les climats régionaux et a eu une influence sur un grand nombre de phénomènes météorologiques majeurs dans le reste du monde tout au long de l’année dernière, écrivent les auteurs du rapport intitulé « Etat du Climat en 2011 ».

Ils citent entre autres les sécheresses historiques en Afrique de l’Est, dans le Sud-Ouest des Etats-Unis et dans le Nord du Mexique.

La Nina a aussi contribué à une saison d’ouragans tropicaux plus intense que la moyenne dans l’Atlantique Nord ainsi qu’à une moyenne saisonnière de cyclones plus basse dans le Nord-Est du Pacifique.

La Nina, qui apparaît tous les quatre à cinq ans et dure généralement d’un à deux ans, est également tenue responsable des deux années les plus humides (2010-2011) jamais observées dans les annales en Australie, d’autant plus remarquables après dix années de sécheresse.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE