A l’ONU, le Vanuatu réclame un « traité de non prolifération des énergies fossiles »

Nations unies (Etats-Unis), 23 sept 2022 (AFP) – Le président de l’Etat insulaire du Vanuatu menacé par la montée des océans a appelé vendredi à la tribune de l’ONU à la création d’un « traité de non prolifération des énergies fossiles » responsables du réchauffement.

« Nous appelons au développement d’un traité de non prolifération des énergies fossiles pour sortir du charbon, du pétrole et du gaz en accord avec +1,5°C », objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, a déclaré Nikenike Vurobaravu à l’Assemblée générale des Nations unies.

« Il ne reste plus de temps du tout, il faut agir maintenant », a-t-il plaidé, soulignant que « personne n’est immunisé contre les événements météo extrêmes qui ravagent nos îles, nos villes, nos Etats ».

« Notre jeunesse est terrifiée par l’avenir et le monde que nous allons leur laisser en continuant à augmenter notre dépendance aux énergies fossiles ».

L’initiative lancée par des défenseurs du climat inspirés par le traité de non prolifération des armes nucléaires réclame la sortie des énergies fossiles et leur remplacement par des énergies « propres et bas carbone ».

La campagne est déjà soutenue par plusieurs dizaines de villes et de régions dans le monde, selon ses promoteurs. Ainsi que par la Vatican, ce qui fait de Vanuatu le premier « Etat-Nation » à soutenir l’initiative.

La semaine dernière, dans une lettre publiée dans la revue médicale The Lancet, l’Organisation mondiale de la Santé et quelque 200 autres organisations de santé avaient elles aussi appelé les gouvernements à mettre en place un tel traité, soulignant « la grave menace qui s’intensifie pour la santé humaine ».

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