Algues sargasses en Martinique: un député demande l’état de catastrophe naturelle

« Le phénomène de ces algues qui dégagent des gaz toxiques existe depuis trois ans, mais est devenu insoutenable cette année », a déclaré M. Azerot lors d’un point presse de son groupe parlementaire, la Gauche démocrate et républicaine (GDR), consacré au projet de loi sur la biodiversité, actuellement en discussion à l’Assemblée.

A elle seule, la Martinique n’a pas les moyens de lutter contre cette arrivée d’algues sargasses venues du large, qui avait déjà été constatée en 2011 avant de disparaître puis de revenir cette année avec une plus grande ampleur.

Très mobilisés sur le projet de loi sur la biodiversité, les députés GDR ultramarins estiment qu’il s’agit « d’un des textes les plus importants de cette mandature pour l’Outre-mer », qui représente 80% de la biodiversité française, a expliqué le député de Guyane Gabriel Serville.

Les élus d’Outre-mer réclament notamment une place plus importante au sein de la future Agence française de la biodiversité (AFB). Gabriel Serville a déposé, de façon symbolique, un amendement proposant que le siège de l’agence se situe en Guyane.

Le groupe GDR regroupe dix députés Front de gauche de métropole et cinq députés divers gauche d’Outre-mer.

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