Les revendications des 21 grutiers en grève illimitée (sur 23) portent sur des hausses de salaires et des questions d’organisation du travail, selon Sébastien Thomas, delégué CGT.
« La direction menace d’arrêter la production du site si le mouvement continue, ce qui coûterait des millions », a-t-il ajouté, à l’issue d’un CE extraordinaire qui s’est tenu mercredi après-midi.
Dans un communiqué, la direction fait état d’une réunion jeudi « avec l’ensemble des grutiers et des organisations syndicales au cours de laquelle l’ensemble des questions intéressant les salariés seront abordées ». Elle affirme également que, lors de ce CE, « une suspension de la grève, après consultation en cours des grutiers par les organisations syndicales », a été « actée ».
Elle explique également que ce mouvement de grève est « lié à un projet d’externalisation de cette activité », dont le projet devait être précisé mardi aux grutiers lors d’une réunion à laquelle « l’organisation syndicale » les a « empêchés » d’assister.
Environ 65% de la production de ce site sidérurgique est acheminée par voie maritime, le solde par voie ferroviaire puis terrestre.
La direction, qui dit avoir informé les élus de « l’arrêt progressif des activités de production en aval » compte tenu du fait que les capacités de stockage ont « atteint le maximum », demande ainsi aux grutiers de « reprendre le travail » pour ne pas « pénaliser davantage nos clients ».
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