Charente-Maritime: interdiction de la pêche aux moules dans le pertuis d’Antioche

« Ces restrictions ne concernent pas les huîtres qui peuvent être commercialisées et consommées sans risque », souligne la préfecture dans un communiqué.

Des analyses effectuées dans le cadre du réseau de surveillance phytoplanctonique (REPHY) par l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ont montré « un taux de toxines lipophiles supérieur au seuil sanitaire réglementaire, avec un risque pour la santé humaine en cas d’ingestion » sur des moules prélevées dans trois secteurs du pertuis d’Antioche (baie d’Yves, Saumonards, Boyard).

Ces résultats ont conduit la préfète de Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, « à interdire provisoirement la pêche maritime professionnelle et de loisir, le ramassage, le transfert, l’expédition et la commercialisation des moules en provenance du pertuis d’Antioche. »

Ces restrictions seront levées après deux résultats conformes, au plus tôt dans une quinzaine de jours, précise la préfecture.

Le 15 mai, la préfecture avait déjà interdit la pêche et la commercialisation des coquillages fouisseurs (tellines, palourdes, coques, couteaux, lavagnons) sur la côte ouest d’Oléron et à la Tremblade, sur le continent, en raison de la présence de ces toxines.

Les dernières analyses montrent un taux de toxines en baisse « mais encore légèrement supérieur au seuil réglementaire » et l’interdiction concernant les coquillages fouisseurs reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.

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