« Je suis étonné de voir ma photo et mon image sur Fox News et CNN et je me dis +bon sang, jusqu’où es-tu arrivé, Nico+ », a déclaré M. Maduro lors d’un événement de sa formation, le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), diffusé par la télévision d’Etat.
« Et je me dis : +bon sang, je suis célèbre+. Je suis plus célèbre que Taylor Swift aux Etats-Unis en ce moment, que Karol G. Je suis plus célèbre que Bad Bunny. J’ai même envie d’enregistrer un disque », a-t-il ajouté en riant.
Les Etats-Unis ont déployé une armada dans les Caraïbes, officiellement pour une opération anti-drogue visant particulièrement le Venezuela, alors que le président Donald Trump a dit avoir autorisé des opérations de la CIA dans le pays.
Pour Nicolas Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte « pour imposer un changement de régime » et s’emparer du pétrole vénézuélien.
La justice américaine offre une récompense de 50 millions de dollars pour sa capture, et Donald Trump a estimé le week-end dernier que les jours de M. Maduro au pouvoir étaient comptés, tout en écartant la possibilité d’une guerre avec le Venezuela.
« Que craignent-ils de moi? Si ce n’est pas moi, c’est un peuple debout, en lutte (…) maître de son destin, qui ne sera jamais humilié », a clamé Maduro.
Les Etats-Unis ont mené mardi une nouvelle frappe dans le Pacifique Est contre un bateau de narcotrafiquants présumés, tuant deux personnes.
Washington procède depuis début septembre à des frappes aériennes régulières dans le Pacifique et surtout dans les Caraïbes contre des bateaux qu’ils présentent comme appartenant à des trafiquants de drogue.
Au total, le gouvernement de Donald Trump a revendiqué la destruction de 17 embarcations, sans apporter la preuve de liens entre leurs équipages et le narcotrafic, tuant au moins 65 personnes.




