« Je regrette le retard pris, cela fait des mois que j’ai alerté », a déploré le député de l’Essonne sur Sud Radio, interrogé sur le sort des minorités irakiennes persécutées.
Ces événements, « cela apparaît bien lointain et en même temps, c’est très proche », a plaidé l’ex-candidat à l’Elysée (1,79% en 2012). « Si nous laissons s’installer cet état islamiste, intégriste, fou, fasciste », c’est « tout le Moyen Orient qui sera déstabilisé et ce sera gravissime ».
Il a suggéré de positionner le Charles-de-Gaulle « au large du Liban. Il faut protéger le Liban qui risque d’être dans une situation très difficile si nous laissons aller les choses ».
« On ne peut pas tout faire, mais on pourrait aller plus loin, on pourrait être plus réactifs et surtout arrêter de soutenir les opposants d’Assad », le président syrien, « qui sont les alliés objectifs de ce califat », a dit M. Dupont-Aignan.
Pour l’heure, le Charles-de-Gaulle est prévu dans la commémoration du débarquement en Provence, le 15 août au large de Toulon.