Un nouvel arrêté du préfet maritime, qui entre en vigueur vendredi, « restreint dans un premier temps la reprise des travaux du navire d’installation offshore Aeolus aux seules positions les plus nord de la concession », annonce la préfecture dans un communiqué.
L’Aeolus, qui appartient à la société néerlandaise Van Oord, avait déclaré une fuite d’huile de 100 litres le 14 juin. Les travaux avaient été interrompus et le navire avait regagné son port d’attache deux jours plus tard pour des vérifications et des réparations.
La société Ailes Marines, filiale d’Iberdrola qui construit le parc éolien, avait évoqué un « problème technique » ayant « entraîné l’écoulement de fluide hydraulique (…) utilisé dans les systèmes de guidage des foreuses ».
Selon la préfecture maritime, Ailes Marines « se porte garant des opérations correctrices apportées à l’Aeolus et a affrété le TSM Penzer, en soutien supplémentaire au chantier ».
La préfecture maritime a par ailleurs demandé à Ailes Marines de réaliser des exercices pour être capable « de circonscrire et traiter immédiatement toute éventuelle nouvelle fuite d’huile hydraulique ». Un premier exercice de lutte antipollution s’est déroulé dans le port de Cherbourg mardi, sous le regard d’experts de la Marine nationale.
Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D’une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines. Sa mise en service est prévue fin 2023.
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