« Les partenaires installeront un centre de maintenance en Vendée, réparti sur deux sites: une base de maintenance principale à Port-Joinville (île d’Yeu) et une base secondaire à l’Herbaudière (Noirmoutier) », a indiqué le consortium dans un communiqué.
« 500 emplois, dont 130 directs, seront mobilisés pendant 25 ans », a précisé le groupement composé par GDF Suez, le portugais EDP et le groupe français d’énergies renouvelables Neoen, et qui a choisi Areva comme fournisseur d’éoliennes.
Areva avait déjà annoncé jeudi sa volonté de créer à Rouen un centre de R&D dédié à l’éolien en mer, avec une centaine d’ingénieurs, dans le cadre de cet appel d’offres portant sur deux parcs éoliens de 500 mégawatts chacun, au large du Tréport (Seine-Maritime) et des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée).
Les lauréats de cet appel d’offres gouvernemental devraient être connus à la fin du premier trimestre, l’autre groupement candidat étant mené par EDF, allié à l’allemand WPD Offshore et Alstom comme équipementier.
Areva, qui a déjà remporté un parc au large de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) avec l’espagnol Iberdrola dans le premier appel d’offres, a d’ores et déjà validé la construction d’usines en Seine-Maritime, au Havre, pour fabriquer les composants des éoliennes (nacelles, pales, roulements, etc.).
Au total, ces projets pourraient générer 6.000 emplois directs et indirects, selon GDF Suez et ses partenaires.
En cas de victoire dans le deuxième cycle, le consortium avait aussi indiqué prévoir « des centres d’exploitation et de maintenance » à Dieppe, au Tréport ainsi que sur les îles d’Yeu et Noirmoutier.
mpa/fpo/nas
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