Le Jean Bart a appareillé lundi soir pour participer au contrôle aérien « de l’ensemble des moyens présents sur zone », en liaison étroite avec les pays membres de la coalition internationale, conduite par les Etats-Unis, précise l’état-major.
Outre le Jean Bart et ses 250 marins, la France disposera dans la région de neuf avions Rafale, d’un ravitailleur C-135 et d’un appareil de renseignement Atlantique2. Les appareils français sont déployés sur la base d’al-Dhafra aux Emirats arabes unis (EAU), d’où partent les missions aériennes pour l’Irak.
Paris avait annoncé le 1e octobre le renforcement de son dispositif, avec l’envoi de trois Rafale supplémentaires et d’une frégate.
De février à mai, le Jean Bart avait intégré durant une dizaine de jours le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Bush, dans le cadre de l’opération Enduring Freedom, qui vise à lutter contre le terrorisme et les trafics dans l’océan indien, précise la défense.
La France conduit en moyenne une mission aérienne par jour au dessus de l’Irak depuis la mi-septembre, mais n’a jusqu’ici procédé qu’à deux reprises à des frappes contre des positions de l’EI. L’arrivée de trois Rafale supplémentaires doit permettre selon la Défense de passer à deux patrouilles par jour.