L’action du Conseil de l’Arctique globalement « un ratage », selon Rocard

« Mettre en place une coopération internationale en matière de droit dans les hautes eaux, mais aussi de gestion et de financement collectifs des infrastructures (avions d’observation, hélicoptères de sauvetage, ports de ravitaillement, secours, cartographie, etc.) est une affaire énorme », estime-t-il, dans un entretien au quotidien Libération..

« Cela va coûter un argent fou et le drame, c’est que rien n’a encore été fait », selon lui.

Ce Conseil, établi en 1996, « gère l’Arctique comme un syndic de propriété complice des copropriétaires pour empêcher toute nouvelle arrivée », critique l’ex-Premier ministre

M. Rocard regrette notamment de ne pas avoir de « réponse » sur une éventuelle « amélioration du statut des observateurs permanents » (Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas, Pologne et Royaume Uni) de la part du Conseil, qui regroupe huit pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis).

A l’été 2012, l’étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée, tombant très au-dessous du précédent record de 2007 alors que la fonte des glaces s’est accélérée sous l’effet du réchauffement, avait indiqué en septembre le Centre national américain de la neige et de la glace.

Cette fonte des glaces ouvre de nouvelles perspectives économiques, en termes de prospection pétrolière, de navigation et de pêche en Arctique, rappelle Michel Rocard.

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