Le cyclone Emnati a frôlé La Réunion sans dégâts majeurs, l’alerte rouge levée

Saint-Denis de la Réunion, 21 fév 2022 (AFP) – L’alerte cyclonique rouge a été levée lundi à La Réunion, frôlée par le cyclone Emnati sans dégâts majeurs en raison de conditions météorologiques « moins dégradées qu’escompté », a indiqué la préfecture.

« La Réunion est désormais placée en phase de sauvegarde cyclonique et en vigilance », a précisé la préfecture, soulignant que la population était « autorisée à sortir ».

Le système s’éloigne maintenant de La Réunion mais laisse dans son sillage des vents importants, des pluies et orages intenses ainsi qu’une forte houle, qui rend impossible la réouverture de la route du littoral, principal axe de circulation entre le nord et l’ouest de l’île.

Selon Météo-France, les conditions météo devraient commencer à s’améliorer lundi en fin de journée.

Vers midi (heure locale), 2.000 foyers étaient encore privés d’électricité (contre 7.000 au petit matin) et 3.400 abonnés subissaient des coupures d’eau.

Les établissements scolaires sont fermés lundi.

Météo-France estime que la dégradation des conditions météo est moins importantes que celle observée pour Batsirai.

Début février, le passage de ce cyclone intense à proximité de La Réunion avait provoqué d’énormes dégâts, estimés à 47 millions d’euros pour les seules exploitations agricoles.

Une vingtaine de communes de l’île ont été classées en situation de catastrophe naturelle et un navire mauricien s’est échoué, engendrant un début de pollution marine. Les opérations pour l’empêcher ont dû être interrompues à l’arrivée d’Emnati.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE