Saisie en 2007 par le groupe italien Corsica Ferries, la Commission européenne a jugé que des aides perçues pour le service « complémentaire » de desserte de la Corse ne compensaient aucun besoin réel de service public et ont procuré un avantage indu à la SNCM.
« Une condamnation à mort de la compagnie maritime et des 3.000 emplois qui en dépendent », a réagi dans un communiqué le vice-président du FN, Florian Philippot.
« Le gouvernement doit clairement faire savoir à l’Union européenne qu’il n’est pas question d’exécuter cette condamnation infâme et que pas un seul centime d’euro ne quittera la compagnie », écrit-il.