Le plus haut gradé américain en visite bientôt sur le Charles de Gaulle

Le général Martin Dempsey doit en outre avoir des discussions au Bahreïn et en Irak, où la coalition conduite par Washington mène depuis six mois des frappes aériennes contre les positions du groupe Etat islamique (EI) qui y contrôle de nombreux territoires.

Le Charles de Gaulle, engagé le mois dernier dans les opérations de la coalition, se trouve dans les eaux du Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson.

« Je pense que c’est encourageant que les Français apportent dans ce combat une ressource (le porte-avions ndlr) aussi rare que précieuse pour eux », a déclaré le chef d’état-major inter-armées américain à des journalistes à bord d’un avion le conduisant dans le Golfe.

« Cela reflète à quel point c’est important pour eux », a-t-il ajouté.

Avec douze Rafale et neuf Super Étendard modernisés embarqués, le Charles de Gaulle a nettement renforcé le dispositif français dans la coalition, qui comptait jusqu’à présent neuf Rafale aux Emirats et six Mirage 2000D en Jordanie.

Véritable base aérienne flottante, il est accompagné d’un sous-marin nucléaire d’attaque, d’une frégate de défense anti-aérienne (Chevalier Paul) et d’une autre anti sous-marine (le bâtiment britannique Kent), ainsi que d’un pétrolier ravitailleur, soit quelque 2.700 marins embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

Les marines française et américaine travaillent en « intégré », sous commandement opérationnel américain, avait expliqué à l’AFP début mars un officier à bord du Charles de Gaulle.

Le général Dempsey a indiqué qu’il souhaitait adresser ses remerciements à la France pour sa contribution aux efforts de guerre contre les jihadistes.

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