La chaîne publique grecque Ert avait indiqué dimanche que les équipages des pétroliers Delta Poseidon et Prudent Warrior allaient être libérés prochainement, même si, depuis le début de cette affaire, Téhéran affirme que les équipages ne sont pas détenus.
L’Union panhellénique des marins de la Marine marchande avait par ailleurs déclaré dimanche qu’au cours d’une visite récente d’une délégation grecque en Iran, la partie iranienne avait accepté que les deux équipages soient remplacés.
« L’équipage du navire a été remplacé selon les protocoles de navigation internationaux, ce qui est fait par les compagnies maritimes elles-mêmes », a indiqué mercredi à l’agence de presse Isna le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani.
« L’équipage précédent a quitté le pétrolier », a-t-il ajouté, sans préciser de quel navire il s’agissait.
Les forces iraniennes s’étaient emparées en mai des deux pétroliers grecs dans les eaux du Golfe, en représailles à une annonce des autorités grecques disant qu’elles allaient transférer aux Etats-Unis le pétrole iranien transporté par le pétrolier russe Pegas, qu’elles avaient saisi.
Ce pétrolier Pegas avait été retenu à la demande des Etats-Unis, qui imposent des sanctions à l’Iran touchant notamment ses exportations de pétrole.
M. Kanani a pris soin mercredi de répéter que les membres d’équipage n’avaient pas été arrêtés. « L’équipage était stationné (sur le pétrolier) pour effectuer des travaux », a-t-il dit.