L’ONG environnementale a publié un rapport mercredi selon lequel les populations d’animaux marins ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, mais aussi de la pollution et du changement climatique.
A la suite de la parution de ce rapport, le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), dans un communiqué publié sur son site, “regrette qu’une nouvelle fois, toutes les pêcheries soient mises dans le même filet”.
“On ne pêche pas de la même manière en Chine et en France”, assure le document dont l’AFP a eu connaissance lundi.
“Les réglementations de l’Union européenne, suivies par les pêcheurs français, permettent de rétablir progressivement l’état des stocks”, affirme le document.
Le CNPMEM monte notamment au créneau pour défendre sa flotte thonière tropicale “attaquée de manière tout à fait subjective”, alors que son activité dans les océans Indiens et Atlantique, “est régie par des accords majoritairement communautaires”. “Leurs débarquements sont contrôlés, conformément aux règlements européens et celui de l’Organisation Régionale des Pêches (CTOI)”, assure-t-il.
“Assimiler la filière française à la filière chinoise relève de l’amalgame malhonnête, à la limite du diffamatoire”, estime le comité, qui regrette que les professionnels français soient “régulièrement accusés d’être les principaux responsables de la mauvaise santé des environnements marins”.
Le rapport de WWF estime que “la surexploitation apparaît comme (étant, ndlr) la première menace pour la biodiversité océanique”, tout en pointant également du doigt le changement climatique.