« L’UE, ses 28 Etats membres, et les gouvernements des Etats-Unis, d’Australie, du Brésil, d’Israël, de Nouvelle-Zélande, du Mexique et de Monaco ont aujourd’hui déclaré leur opposition au fait que le gouvernement islandais permette encore la chasse commerciale à la baleine », a indiqué l’exécutif européen.
Coïncidant avec l’ouverture à Portoroz (Slovénie) de la 65ème session de Commission baleinière internationale (CBI), cette démarche a été menée dans la matinée à Reykjavik par l’ambassadeur de l’UE, Matthias Brinkman, accompagné de plusieurs homologues.
« Il a souligné que l’opinion publique dans les pays qui sont les principaux partenaires commerciaux de l’Islande est très opposée à la chasse à la baleine », a précisé la Commission.
L’Islande est, avec la Norvège, un des deux pays européens faisant partie de la CBI, l’organe en charge de la gestion mondiale des cétacés, mais ayant rejeté le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale à la baleine.
Dans leur démarche, l’UE et ses partenaires se déclarent notamment « troublés » par l’augmentation des prises islandaises de rorquals communs, qui ont atteint 134 en 2013 sur un total de 169 cétacés capturés.
Les autorisations de chasse délivrées par l’Islande « ne prennent pas en compte les intérêts de conservation à long terme » de l’espèce, ajoutent l’UE et ses partenaires.
Ces coalisés rejettent l’argument islandais selon lequel cette chasse couvrirait « une demande ou un besoin intérieur », et conseillent plutôt aux Islandais de développer le tourisme d’observation des baleines.