« Nous voulons une annulation pure et simple » du contrat, a déclaré à l’AFP Bernard Grua, membre du comité « No Mistrals for Putin » (« Pas de Mistral pour Poutine ») qui a organisé des manifestations contre la vente des bâtiments à la Russie à la suite de la crise ukrainienne.
« Nous allons continuer à protester », a ajouté M. Grua, dont le mouvement prévoit toujours de manifester dimanche à Saint-Nazaire, où les deux navires sont assemblés par les chantiers navals STX.
Les opposants exigent aussi le départ du Smolny, un navire de guerre à bord duquel 400 marins russes sont venus se former à Saint-Nazaire au maniement des deux nouveaux bateaux.
Le Vladivostok, le premier des deux navires à être achevé, devait effectuer une première sortie en mer la semaine prochaine avec à son bord des marins russes.
« Nous exigeons l’interdiction de cette sortie », a déclaré M. Grua, tout en appelant l’Elysée à trouver de nouveaux clients pour les deux navires.
De son côté, Nathalie Pasternak, présidente du Comité représentatif des Ukrainiens de France, s’est dite « heureuse » de la décision de François Hollande. « Poutine doit être dans une rage terrible. On craint des représailles », a-t-elle dit.