Pour éviter les naufrages, la solution peut être plus d’immigration légale (Frontex)

« Les moyens sont limités et même s’ils étaient plus importants il est très difficile de garantir que l’on évite des tragédies comme celles que l’on vit en Méditerranée ces derniers temps », a déclaré Gil Arias à la radio Cadena Ser.

« Nous ne pouvons pas oublier que la Méditerranée est immense, deux millions de km2, on ne peut pas contrôler et surveiller absolument toutes les zones où l’on peut éventuellement avoir des migrants et tenter d’éviter des tragédies », a-t-il déclaré.

« La solution, c’est une plus grande coopération avec les pays d’origine et de transit, c’est de trouver des solutions à l’instabilité dans ces pays. C’est un travail de diplomatie ».

« Et ce qui aiderait, aussi, c’est d’ouvrir de nouvelles possibilités d’émigration légale surtout pour les personnes fuyant les guerres », a-t-il ajouté.

M. Arias a rappelé que la plupart des migrants fuient des zones de guerre ou de forte instabilité comme la Corne de l’Afrique, la Somalie, le Mali et récemment la Gambie. Les Afghans et Syriens empruntent eux une route terrestre transitant par la Turquie, pour arriver en Hongrie et en Grèce notamment.

L’Union européenne a convoqué en urgence une réunion conjointe des ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères lundi après le nouveau naufrage en Méditerranée qui pourrait avoir causé la mort de plus de 700 migrants.

Frontex prépare une nouvelle « stratégie » sur l’immigration pour l’UE, qui doit être présentée à la mi-mai.

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