Voici des réactions politiques en France à cette annonce:
– Henri Guaino, député des Yvelines: « La France a pris des engagements, elle a signé des contrats. Il est normal qu’elle livre. Si elle ne respecte pas sa parole sur ce marché, que vont en penser tous les autres? Que vaudra la parole de la France? (…) Soyons clairs: ça ne va pas changer le rapport de force militaire entre l’Ukraine et la Russie. Il s’agit du respect des engagements du respect de la parole donnée. Il est quand même bien normal que celui qui n’est pas livré demande des compensations financières, qui vont coûter très, très cher (…) Ca va surtout coûter très cher en matière de crédibilité de la parole de la France. » (RMC/BFMTV)
– Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste: « M. Poutine non seulement veut fixer des ultimatums vis-à-vis de Kiev et de l’Ukraine, mais à la France. Ce n’est pas comme cela que ça marche, M. Poutine, la France est un pays indépendant qui décide ce qu’elle fait de la livraison ou pas des Mistral. Si il y a une avancée démocratique et une paix en Ukraine, on peut voir. » (Europe 1)
– Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne, président de Debout la France: « A la veille du G20, et alors que la Russie demande à juste titre à la France d’honorer ses engagements, j’appelle François Hollande à revenir sur sa position. Cet acte irresponsable décrédibilise fortement notre pays sur la scène mondiale (…) Cet alignement permanent du gouvernement socialiste sur les positions américaines et allemandes abaisse considérablement la France (…) Par ailleurs, ce contrat d’1,2 milliard d’euros est vital pour la France dans ce contexte général de crise économique (communiqué).