Un kayakiste français trouve la mort dans le nord du Canada

Le bureau du médecin légiste des Territoires du Nord-Ouest a indiqué dans un courriel que le corps d’un kayakiste, retrouvé mercredi sur le Grand Lac des Esclaves, avait été identifié comme étant celui de Thomas Destailleur, 30 ans.

La gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) avait lancé des recherches après avoir été informée qu’un kayakiste traversant ce lac n’avait pas communiqué avec sa famille comme prévu.

Le kayak renversé avait ensuite été repéré par avion et la dépouille transportée dans les locaux du médecin légiste pour une autopsie. L’enquête sur les circonstances du décès se poursuit.

Originaire de Lille et installé récemment à Toronto, Thomas Destailleur avait entrepris ce périple dans le cadre d’un projet visant à “réconcilier l’Homme et sa planète”, par le biais “d’aventures sportives et écoresponsables”, indiquait-il sur sa page Facebook.

“Au départ de Jasper dans les Rocheuses canadiennes, j’ai décidé de suivre les eaux du Glacier Athabasca sur 3.700 km jusqu’à l’océan Arctique et le village de Tuktoyaktuk. D’abord à vélo puis en kayak, la totalité de l’itinéraire devrait me prendre à peu près deux mois et demi”, expliquait-il.

Dans son dernier post, publié le 5 août, au 31e jour de son voyage, il rapportait avoir fait face à des conditions difficiles avec du vent et de fortes vagues.

“Deux trois vagues manquent de me retourner, et j’abandonne en surfant jusqu’à la plage, trempé et gelé. J’ai peur de l’hypothermie. Je me change et m’enroule dans mon sac de couchage dans la tente, en espérant que le vent tombe. Ce ne sera pas pour aujourd’hui, espérons pour demain…”, écrivait-il.

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

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