Le tribunal d’Ankara chargé de cette affaire a conclu qu’il n’y avait pas à leur encontre d’éléments légaux constitutifs d’un crime, selon l’agence de presse Anadolu.
Le parquet avait requis jusqu’à 12 ans d’emprisonnement pour chacun de ces anciens amiraux, qui étaient restés libres dans l’attente du procès.
Ils ont été déférés à comparaître devant la justice après avoir signé en avril 2021 une lettre ouverte en faveur du respect de la Convention de Montreux de 1936.
Ce traité vise à démilitariser la mer Noire en fixant des règles strictes pour le passage des navires de guerre dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles conduisant à la Méditerranée.
Mais M. Erdogan prévoit de faire creuser un nouveau canal à Istanbul, à l’ouest du Bosphore, afin de soulager l’une des voies navigables les plus fréquentées du monde.
Les amiraux à la retraite ont fait part de leur crainte que l’éventuelle remise en cause de cette Convention en cas de creusement d’un tel canal n’ait des répercussions négatives sur la Turquie.
Le président turc s’est alors emporté contre ces ex-hauts responsables de la Marine, les accusant de menacer de fomenter un « coup d’État » contre le gouvernement élu.