Une pollution marine limitée près de la centrale de Flamanville

Selon la préfecture de la Manche, cette nappe de 200 m2 s’est répandue dans le port de Diélette après un incident sur une barge de dragage du canal de Flamanville dimanche soir.

« Un pied d’ancrage de la barge est resté bloqué lors de la marée descendante » ce qui a fait « gîter » la barge et « une fuite des réservoirs de gasoil (due à la gîte) a été signalée », selon la même source.

Une procédure de remise à flots de la barge qui doit durer 36 heures doit démarrer mercredi alors que la nappe était « toujours sous contrôle », grâce à deux barrages flottants, a précisé le service de presse de la préfecture. « Un premier bilan fait état de 17.000 litres de gasoil dans les réservoirs », selon un communiqué de la préfecture.

« La centrale nucléaire est à environ 800 m du port de Diélette », s’inquiète toutefois l’association écologiste Robin des bois dans un communiqué.

La drague Prins IV qui bat pavillon hollandais et date 1979 sert au « dragage du bassin d’accalmie des deux réacteurs nucléaires de Flamanville », selon l’association.

Pour Robin des bois, EDF et l’Autorité de sûreté nucléaire « doivent redéfinir les modalités de dragage des bassins des réacteurs nucléaires en bord de mer ».

D’après l’association, le port de Diélette a déjà été victime d’au moins deux accidents, depuis sa mise en service.

En 2000, une drague de la Société Atlantique de Navigation avait chaviré selon Robin des bois.

Et en 1998, un catamaran à passagers faisant la liaison entre les îles anglo-normandes et Diélette avait connu « une avarie grave » après avoir été « endommagé par la houle alors qu’il (était) à quai », selon la même source.

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