« Les ports fonctionnent à nouveau normalement dans tout le pays. Tous les employés sont de retour à leur poste », a déclaré à l’AFP Sehela Siddiqa, responsable d’un collectif des agents en colère.
Ces fonctionnaires du Bureau national des revenus (NBR) s’étaient mis en grève samedi pour dénoncer un projet de réforme de leur administration présenté en mai.
Le texte du gouvernement provisoire vise à séparer leur administration en deux entités – une pour le calcul des taxes, l’autre pour leur collecte – comme suggéré par le Fonds monétaire international (FMI).
Pendant tout le week-end, l’arrêt de travail a interrompu le chargement et le déchargement des conteneurs, notamment à Chittagong où transite l’essentiel des exportations et importations du pays.
De nombreux professionnels se sont inquiétés de l’impact de cette grève, notamment dans le vital secteur de l’industrie textile.
Les grévistes ont décidé de suspendre leur mouvement de colère après avoir obtenu des promesses du gouvernement provisoire, a rapporté un de leurs représentants.
« Nous accueillons positivement la décision du gouvernement de former une commission sur la réforme, nous espérons y contribuer activement », a déclaré dimanche soir devant la presse Hasan Muhammad Tarek Rikabdar.
En marge de ce conflit, la commission anti-corruption bangladaise (ACC) a annoncé l’ouverture d’une enquête visant six hauts responsables du NBR, dont M. Rikabdar, pour des soupçons de corruption.
