Le chiffre d’affaires 2015 ressort à 3,04 milliards d’euros (-0,88%) grâce notamment à l’international, pour des prises de commande de 3,52 milliards.
Pour 2016, DCNS prévoit une légère croissance de son chiffre d’affaires et la poursuite de l’amélioration de son résultat opérationnel et de sa rentabilité opérationnelle, ainsi qu’un résultat net en progression de l’ordre de 10 à 15%.
« Nous poursuivons avec détermination nos efforts d’amélioration afin de dégager les marges nécessaires pour financer nos développements sur notre coeur de métier, à l’international et dans l’énergie », a déclaré Hervé Guillou, le PDG du groupe cité dans le communiqué.
« Nos équipes sont plus que jamais mobilisées pour assurer la disponibilité opérationnelle des navires de la Marine nationale dans le respect des calendriers et des performances attendus », a-t-il ajouté.
Comme prévu par le groupe après sa perte de 347,3 millions d’euros l’an dernier, DCNS, dont Thales détient 35% du capital (le reste est détenu par l’Etat), est parvenu à rétablir la barre grâce à des mesures exceptionnelles. Il a mis en place des économies et profité des premiers effets du plan de progrès et de transformation concernant l’exécution des programmes ainsi que l’amélioration de la compétitivité.
Le résultat net est néanmoins affecté par les pertes enregistrées sur le programme du réacteur nucléaire Jules Horowitz, pour lequel DCNS a négocié fin 2015 avec le CEA une sortie à l’amiable, indique-t-il. DCNS avait dû une partie de sa perte en 2014 à des charges et provisions liées à ce réacteur.
En 2015, l’activité a été soutenue par l’international qui a représenté la moitié de ce chiffre d’affaires, une « proportion exceptionnelle du fait de la livraison très rapide de la frégate multimissions FREMM à l’Egypte », souligne DCNS.
En termes de prises de commandes, DCNS est parvenu à un « book to bill » (prises de commandes sur chiffre d’affaires, ndlr) de 1,15 « qui préfigure un retour à la croissance rentable ».
Au total, le carnet de commandes ressort à 12,26 milliards d’euros, soit quatre années de chiffres d’affaires.
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