Eolien en mer: Areva et l’espagnol Gamesa vont fusionner leurs activités

Cette « joint-venture », dont le nom n’a pas encore été décidé et dont le montage financier exact n’a pas été dévoilé, sera détenue à 50-50 par les deux groupes, a précisé le patron de la division renouvelables d’Areva Louis-François Durret lors d’une conférence téléphonique.

L’alliance vise notamment à financer les importants investissements « de longue haleine et lourds » qu’Areva doit mettre en oeuvre pour développer une éolienne géante d’une puissance de 8 mégawatts (soit environ 50% de plus que les modèles installés actuellement), a-t-il expliqué.

Entré dans l’éolien offshore en rachetant l’allemand Multibrid en 2010, le groupe français apporte notamment ses usines existantes (en Allemagne) et en projet (France, Ecosse), ses effectifs dans l’éolien en mer, ainsi que son carnet de commandes et ses appels d’offres remportés.

Gamesa, acteur historique de l’éolien terrestre moins avancé dans l’éolien marin, apportera « des effectifs » et son éolienne-prototype de 5 mégawatts. S’il n’a pas de carnet de commandes en mer, il apporte toutefois de bonnes perspectives commerciales, puisque son actionnaire (à 19,6%) et compatriote Iberdrola mène d’importants projets dans l’offshore, notamment au Royaume-Uni.

Interrogé sur un éventuel complément financier apporté par Gamesa en raison de sa taille plus petite dans l’éolien en mer, Areva a répondu que le montage financier de l’accord serait précisé plus tard.

L’opération devrait être finalisée « pour l’été 2014 », selon Areva.

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