« La première machine sortira de l’usine pour fin décembre et partira au Danemark pour EDF EN (Energies nouvelles) et cinq autres machines partiront pour les Etats-Unis d’ici fin avril 2016 », a expliqué à la presse Pascal Girault, directeur de l’usine inaugurée le 2 décembre par le Premier ministre Manuel Valls.
Aux Etats-Unis, les générateurs et nacelles des éoliennes marines Haliade (6 mégawatts) fabriqués par Alstom sont destinés à la ferme pilote de Block Island, dans l’Etat de Rhode Island, l’un des premiers parcs éoliens en mer du pays, selon le groupe.
La production de ces six premières machines a débuté « mi-mars », avec une « équipe réduite de 45 personnes aujourd’hui », a ajouté M. Girault.
Alstom doit employer à terme 300 personnes dans ses deux usines de Montoir-de-Bretagne, un site de près de 19.000 m2 situé près de l’estuaire de la Loire.
« L’usine est dimensionnée pour fabriquer 100 machines par an en 2×8 », a souligné le directeur du site.
Les mâts et les pales seront quant à eux produits à Cherbourg, où la première pierre de la future usine Alstom n’a toujours pas été posée.
En attendant de pouvoir débuter la construction des éoliennes pour EDF pour les parcs éoliens offshore français, de Fécamp, Courseulles (Normandie) et Saint-Nazaire, probablement pas avant 2017, Alstom « continue à travailler commercialement pour essayer de remplir (son) usine », a affirmé M. Girault.
Le marché de l’éolien offshore « est un marché assez difficile à pénétrer quand on est un outsider », a-t-il mis en avant.
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