Hélicoptère de l’Otan: une Canadienne morte, cinq portés disparus (Trudeau)

« Hier, un hélicoptère de la marine royale engagé dans une mission de l’Otan et transportant six membres des Forces armées canadiennes s’est écrasé dans la mer Ionienne au large des côtes de la Grèce », a expliqué Justin Trudeau.

« Une victime a été retrouvée et cinq membres ont été portés disparus. Ils sont tous des héros », a souligné M. Trudeau, ajoutant s’être entretenu avec le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

Les recherches des cinq militaires portés disparus sont toujours en cours, en partenariat avec l’Italie, la Grèce, les Etats-Unis et la Turquie.

Le corps retrouvé est celui d’Abbigail Cowbrough, a confirmé le chef d’état-major Jonathan Vance, après que Shane Cowbrough a annoncé le décès de sa fille dans le crash sur Facebook.

L’hélicoptère, un CH-148 Cyclone, était déployé à bord de la frégate NCSM Fredericton, dans le cadre de l’opération « Reassurance », qui compte jusqu’à 915 soldats en Europe. L’hélicoptère revenait vers la frégate lorsque le contact a été perdu, lors d’une séance d’entraînement au côté de navires italien et turc, selon le général.

La cause de l’accident est « inconnue » et les boîtes noires ont été retrouvées, a précisé Harjit Sajjan, le ministre canadien de la Défense, lors d’une conférence de presse commune.

Les enregistreurs de vol vont être rapportés au Canada pour y être analysés.

Une enquête a été lancée sur « les circonstances entourant ce terrible accident », a précisé général Vance ajoutant que « tous les hélicoptères CH-148 vont être mis en pause opérationnelle » pendant l’enquête.

ast/et/cjc

FACEBOOK

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE