La secrétaire à la Défense Penny Mordaunt a déclaré que la Force expéditionnaire conjointe (JEF), dirigée par les Britanniques, a atteint « un nouveau palier », lors de cet exercice menée par près de 4000 hommes et quarante quatre bateaux.
Mme Mordaunt a appelé cet exercice « le plus important déploiement de la Royal Navy dans la Baltique depuis plus de cent ans », lors d’une conversation avec des journalistes à bord d’un navire britannique dans le port de Klaïpeda, proche de l’enclave russe de Kaliningrad abritant des bases militaires.
L’exercice a pour but de rassurer les alliés du flanc oriental de l’Otan et de montrer que les forces de l’alliance sont « alignées et prêtes ».
« La Russie devient plus active, nous la voyons déployer plus de forces et de nouveaux armements, et nous pouvons imaginer des scénarios appliqués à l’avenir », a encore dit la ministre, donc « il est important que nous nous tenions aux côtés de nos alliés.
Dans une interview à l’agence Baltic News Service, elle a précisé que le Royaume-Uni souhaite « renforcer la sécurité et la résilience dans la région », évoquant des exercices et des patrouilles régulières, mais sans en préciser la forme.
Sa visite en Lituanie, pays souvent critique à l’égard de Moscou, a coïncide avec la rencontre de la Première ministre britannique Theresa May avec le président russe Vladimir Poutine en marge du sommet de G20 au Japon.
Mme May a dit à son interlocuteur que les relations entre leurs pays ne redeviendraient normales que lorsque Moscou aurait mis fin à ses activités « irresponsables et déstabilisantes », selon un porte-parole.
Dirigée par le Royaume-Uni, la JEF comprend huit autres pays (Danemark, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Suède et Norvège).