La Calypso de Cousteau pourrait être exposée à Monaco

Confirmant des informations de la presse locale, l’Equipe Cousteau –association présidée par la seconde épouse de l’explorateur, Francine Cousteau– a indiqué dans un message à l’AFP « être en discussion avec Monaco ».

« Des discussions ont effectivement lieu avec The Cousteau Society sur la destination des biens constituant le patrimoine scientifique et éducatif du commandant Jacques-Yves Cousteau », a confirmé à l’AFP Isabelle Peters, directrice de la communication de la Fondation Prince Albert II de Monaco, évoquant « une étude de faisabilité technique et financière », dont les conclusions sont attendues pour fin avril.

Assurant que Monaco était « très attachée au commandant Cousteau », Mme Peters a évoqué plusieurs possibilités pour le bateau: « soit on le garde sur l’eau, soit on le fait visiter au sec ».

Le commandant Cousteau a dirigé pendant 31 ans le musée océanographique de Monaco, rappelle l’Equipe Cousteau sur son site, assurant que son nom est « associé pour toujours dans l’esprit du public (…) à celui de Monaco ».

Jean-Michel Cousteau, fils aîné du commandant Cousteau, avait pour sa part déclaré jeudi sur RTL rêver que le prince Albert II achète l’épave pour la couler ensuite au large de la principauté.

Si aucune solution de reprise n’aboutissait, le navire océanographique pourrait aussi être prochainement mis aux enchères par les chantiers Piriou qui l’hébergent à Concarneau, après l’expiration du délai fixé par la justice pour que l’Equipe Cousteau le retire.

En janvier 1996, un an avant le décès du commandant Cousteau, le navire avait fait naufrage à Singapour. Remis à flot, il avait rejoint en 2007 Concarneau, où il devait être restauré.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE