« Nous avons besoin d’une solution diplomatique à ce conflit. Personne ne veut le résoudre avec des bateaux de guerre en Méditerranée orientale », a dit le ministre alors que Berlin est engagé dans une médiation pour résoudre la crise liée à l’exploitation de zones maritimes riches en hydrocarbures.
« Les parties ne vont pas s’asseoir à la même table alors que des bâtiments de guerre se font face » dans la région, a-t-il regretté au début de la réunion des ministres européens qui se prolongera vendredi.
Le ministre autrichien Alexander Schallenberg a pour sa part estimé que « des incidents sont presque inévitables » en raison du nombre de bateaux en présence.
Des manoeuvres militaires rivales, incluant d’un côté des navires de guerre turcs et américains, et de l’autre des bâtiments grecs, chypriotes, français et italiens, ont eu lieu mercredi en Méditerranée orientale. Ankara en a annoncé jeudi de nouvelles les 1er et 2 septembre.
« La crédibilité de l’Europe est en jeu. L’UE (…) doit défendre un ordre international global basé sur les valeurs et les principes » de l’Europe, a pour sa part estimé le ministre chypriote des Affaires étrangères, Nikos Christodoulides.