Le St Nikolas avait été arraisonné le 11 janvier avec son équipage composé d’un Grec et de 18 Philippins, dans le cadre d’un conflit opposant la république islamique aux Etats-Unis.
Le marin grec avait été relâché au bout d’une semaine et le dernier Philippin l’a été la semaine dernière après l’arrivée d’un nouvel équipage venant notamment de Russie, a indiqué un responsable du ministère des Affaires étrangères à Manille, Eduardo de Vega.
Les marins philippins « n’étaient pas otages, mais ils n’étaient pas autorisés à partir tant qu’ils n’étaient pas remplacés », a-t-il expliqué à l’AFP.
Le St Nikolas, un navire affrété par une société grecque et battant pavillon des Iles Marshall, avait été arraisonné par l’Iran avec 145.000 tonnes de pétrole brut irakien à bord.
Téhéran a expliqué avoir saisi le navire en représailles au « vol de pétrole iranien par les Etats-Unis » en 2003 sur le même pétrolier, alors baptisé Suez Rajan. Le bateau mouille aujourd’hui devant le port iranien de Bandar Abbas.
Manille cherche par ailleurs toujours à obtenir la libération de 17 marins qui se trouvaient à bord d’un autre navire, saisi en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran.
Dans une attaque disctincte, deux marins philippins ont été tués et trois blessés dans une frappe de missile houthie sur leur navire, le 6 mars dans le golfe d’Aden.