Site nucléaire de l’Ile Longue: survols de drones non avérés (parquet)

« Le plus souvent on était sur des objets parfaitement identifiés, des hélicoptères, soit militaires soit civils, ou des vols civils », a indiqué à l’AFP le procureur de la République A Quimper Thierry Lescouarc’h, chargé des différentes enquêtes ouvertes à la suite de ces alertes, une dizaine au total en deux jours.

« Il y a eu un seul vol qui n’a pas été identifié », a-t-il précisé, ajoutant cependant ne pas avoir eu de certitude sur le fait qu’il s’agissait d’un drone et avoir classé le dossier « pour cause d’infraction insuffisamment caractérisée ».

« On n’a pas eu de vol avéré de drone au-dessus de l’Ile Longue », a également assuré le capitaine de frégate Louis-Xavier Renaux, porte-parole de la préfecture maritime de l’Atlantique, disant se baser sur les conclusions des analyses techniques internes menées à la suite de ces alertes.

Celles-ci avaient été lancées les 26 et 27 janvier 2015 pour des survols survenus à proximité du site de l’Ile Longue, sur la presqu’île de Crozon, qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la force de dissuasion française.

Le dispositif et les équipes de protection du site nucléaire étaient à l’origine de ces alertes concernant l’irruption de drones dans le périmètre de sécurité entourant la base.

Au cours des mois précédents, de nombreux vols de drones avaient été signalés en France, notamment aux abords de sites nucléaires.

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