« Nous avons envoyé des messages d’urgence aux Américains qui restent au Yémen pour les prévenir des possibilités de quitter le pays », a déclaré la porte-parole du département d’Etat Marie Harf, insistant sur les « possibilités maritimes » de partir, en allusion aux navires étrangers qui assurent, par exemple, la traversée entre Aden (sud) et Djibouti.
Ainsi, la France a évacué par mer, au départ du port de Balhaf (est), 63 personnes, dont 23 Français, vers Djibouti. Au port de Hodeida (ouest), des frégates de la Marine indienne et chinoise ont évacué respectivement 450 et 100 personnes, selon une source portuaire yéménite.
Mme Harf a fait directement référence à ce navire de la Marine indienne.
« Pour l’heure, nous encourageons tous les ressortissants américains à trouver refuge dans des endroits sûrs jusqu’à ce qu’ils puissent partir. Les aéroports sont fermés. Parfois, nous évacuons grâce à des vols commerciaux ou affrétés, ce qui, en l’occurrence, n’est évidemment pas possible », a reconnu la porte-parole.
Elle n’a pas voulu dire non plus combien d’Américains étaient coincés au Yémen et combien s’étaient faits connaître par le biais du site du département d’Etat (state.gov) ou le site privé stuckinyemen.com qui accuse « le gouvernement américain d’avoir abandonné les Américains Yéménites en février 2015 », date de la fermeture de l’ambassade à Sanaa.