Un an après que le projet ait été initié par la Grande-Bretagne, les Seychelles ont annoncé, le 25 février 2013, l’ouverture du Rappicc : Regional Anti-Piracy Prosecutions Intelligence Co-ordination Centre. Cette nouvelle structure dédiée à la lutte contre la piraterie réunit des experts du monde entier qui vont pouvoir partager informations et renseignements. Lors de la Conférence de Londres sur la Somalie, en février 2012, David Cameron s’était engagé pour un financement du Rappicc à hauteur de 650 000 euros, ainsi que pour l’envoi d’un sous-directeur et d’un officier de liaison spécialisé dans le renseignement. Outre le Royaume-Uni, le nouveau centre mobilise les Seychelles, les États-Unis, la Tanzanie, l’île Maurice, les Pays-Bas (qui ont annoncé une contribution de 300 000 euros), mais également les organisations Interpol et Eunavfor, la force européenne engagée contre la piraterie en Océan Indien. L’objectif poursuivi est de s’attaquer aux chefs des organisations liées à la piraterie ainsi qu’aux circuits financiers et non plus seulement aux groupes pirates opérant en mer.
Un nouveau centre contre la piraterie aux Seychelles
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