« Je ne suis pas en train de m’inquiéter toutes les nuit pour le destin de la flamme », a martelé sur Public Sénat la secrétaire nationale des Ecologistes-EELV. « Quand on parle de la sécurité des Jeux Olympiques, je pense qu’il y a des risques plus graves ».
« Quant au risque de l’ultra-gauche, j’invite Gérald Darmanin à se concentrer sur les vrais sujets », a-t-elle ajouté, alors que le ministre de l’Intérieur a indiqué dans Le Parisien que 18 membres de l’ultra-gauche, « fichés S », avaient été « écartés » des JO.
Il a précisé que le collectif les Soulèvements de la Terre voulaient « plutôt s’en prendre à la flamme », Extinction Rébellion « déployer des banderoles ou se coller les mains » lors de son passage et Saccage 2024 « perturber l’organisation de la cérémonie d’ouverture et des épreuves ».
Au total « 161 fichés S » ont été écartés des JO, dont 105 pour islam radical, 35 de l’ultra-droite, 18 de l’ultra-gauche et 3 pour ingérence étrangère, selon le ministre.
Marine Tondelier dénonce aussi un « deux poids deux mesures » entre le traitement du cimentier Lafarge, accusé d’avoir « financé le terrorisme », qui « a plaidé coupable aux Etats-Unis », dont les dirigeants ont été auditionnés « dans des conditions plutôt confortables », et l’arrestation lundi par l’antiterrorisme de 17 activistes soupçonnés d’intrusion dans une cimenterie Lafarge de l’Eure, « toujours en garde-à-vue ».
« Je ne pense pas que le problème terroriste ce soit les militants écologistes », a-t-elle insisté. « Si les services de l’antiterrorisme étaient dédiés au vrai terrorisme », les moyens « seraient mieux alloués », a-t-elle ajouté.