« Nous ne pouvons laisser salir le nom de notre pays par des individus qui ne recherchent que leur profit personnel », a déclaré John Magufuli dans un communiqué.
Le chef d’Etat a également ordonné une enquête sur les 470 navires actuellement enregistrés sous pavillon tanzanien, « après la saisie de cargaisons de drogue dans des navires battant pavillon tanzanien ».
Les armateurs enregistrent fréquemment leurs bateaux « sous pavillon de complaisance », c’est à dire en les immatriculant dans des pays étrangers, pour bénéficier de législations fiscale et sociale moins contraignantes.
La Tanzanie arrive en deuxième position dans la liste noire des pays à risque pour les pavillons de complaisance, selon l’organisation Entente de Paris sur le contrôle des navires (Paris MoU), qui regroupes 27 administrations maritimes d’Europe et d’Amérique du Nord.
En 2012, l’autorité maritime d’enregistrement pour la Tanzanie et Zanzibar (TZIRS) avait désimmatriculé des dizaines de navires iraniens battant pavillon tanzanien pour contourner les sanctions américaines et européennes frappant Téhéran.