Le Corse Talamoni « disposé à porter secours » aux migrants du Lifeline

« Dès l’instant où il y a un navire avec des personnes à bord et une situation d’urgence, nous sommes disposés à leur porter secours », a déclaré M. Talamoni sur France Inter, reconnaissant toutefois que les autorités insulaires n’étaient pas compétentes en la matière.

« Juridiquement, il faut évidemment l’accord de l’Etat pour que les choses se fassent », a précisé le dirigeant indépendantiste, qui avait déjà fait une proposition comparable lorsque l’Aquarius de l’ONG SOS Méditerranée avait été confronté à une situation similaire mi-juin.

« La position de la majorité de notre collectivité n’a pas vocation à changer », a précisé M. Talamoni estimant que « tous les pays de la Méditerranée » devaient être prêts à porter secours aux migrants dès l’instant où il y a un navire avec des personnes à bord en situation d’urgence. »

Le Lifeline, affrété par l’ONG allemande du même nom, est coincé avec 234 migrants secourus à bord, le ministre italien de l’Intérieur Mateo Salvini lui refusant l’autorisation d’accoster.

La proposition des nationalistes corses d’accueillir l’Aquarius, présentée comme un « geste humanitaire », avait été saluée par une partie de la classe politique française, qui critiquait le silence d’Emmanuel Macron quant au sort des 630 migrants à bord.

La préfète de Corse Josiane Chevalier avait rétorqué aussitôt qu’une telle décision « appartient à l’Etat français » et non à une collectivité territoriale.

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